LE NAUFRAGE DE L'IRIS LE 18 FEVRIER 1874
Le chef guetteur de la pointe des Pois à Camaret repéra des signaux de détresse sur le petit Dahouët. Le patron Pierre Meillard du canot de sauvetage ‘Edouard Hollandre’, un canot à rames de 9m78, réunit son équipage mais le vent soufflait avec violence et un fort courant de jusant ralentit sa progression. Il fallait doubler le Toulinguet puis louvoyer dans la baie de Penhad avant de contourner le récif pour l’aborder sous le vent du sud ouest et se trouver ainsi à l’abri. De la terre on le perdit de vue puis il réapparut s’élevant au vent quinze minutes plus tard après avoir recueilli un couple et un enfant qu’ils débarquèrent au bout de trois heures et demie dans le port. Ils étaient à bord de l’Iris de Morgat qui s’était perdu sur le Dahouët avant de sombrer : ils étaient restés 48 heures sur le récif n’ayant pour nourriture qu’un pain de deux livres.
Inscription de la sortie à la station de Camaret, bouée de sauvetage et débris de l’Iris.
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